Et voilà que j'écris d'ici, de chez nous. Pleine de paix et la gorge serrée quand je pense au peu de choses (de gens?) qu'il aurait fallu pour que je dise simplement "non", au moment où tu es entré dans ma vie. Et, comme souvent dans ces moments-là, je préfère ne pas trop y penser, parce que c'est tout de même effrayant.
Parfois, R me frappe encore, je repense à certaines conversations, certains moments, et finalement, c'est toujours avec ce sentiment de honte, je rougirais presque d' avoir été aussi aveugle. Quel petit être naïf j'étais alors. Et lui, tellement grandiose. Que je croyais. Je ne regrette pas cependant. Ou alors un peu, d'avoir laissé une petite petite partie de moi à quelqu'un qui n'en voulait pas.
Peu importe à présent. Tout est doux et rayonnant. Même si parfois, je redeviens folle, et tout bascule. Mais jamais longtemps, tu es là, force tranquille qui me tire de mes visions déformées, noires et brouillonnes.
Dieu que la sérénité est agréable, quand on apprend à l'accepter.
Ecrit par tein, le Jeudi 30 Octobre 2014, 16:58 dans la rubrique Actualités.